Choix n Après avoir conclu un partenariat avec la pépinière italienne Vivai-Mechilini, le ministère de l'Environnement a confié la pose des plants à l'Entreprise de développement des espaces verts d'Alger (Edeval). Un contrat d'application a été signé, à cet effet, en mars dernier, pour la plantation de 40 hectares du Dounya Park, dont 10 ha constituant un parc thématique et 30 une partie forestière. «Le parc thématique sera composé de plusieurs espèces agricoles : vignobles, oliveraies, agrumes, haies arbustives et arbustes d'essences différentes. Ce parc se développera sur deux côtés. Le premier, qui offrira un paysage agricole purement italien, sera réalisé conformément au plan d'étude établi par l'université italienne de Tuscia. Le second côté du parc, qui sera réalisé sur le flanc opposé, sera réservé aux plantations végétales méditerranéennes, toujours issues de la pépinière italienne (pinède, chênaie, bois de chênes verts, frênes et chênes-lièges)», a affirmé Kamel Yakoub, chef du projet à Edeval. Et de préciser : «Une partie de ces plants (27 186 selon la convention globale) sera posée avant le mois de septembre de l'année en cours. Il s'agit de la plantation de 1 122 arbres adultes de 3 à 4 mètres à effet immédiat, de 18 600 plants de diverses catégories et de 750 palmiers washingtonia robusta qui seront plantés en alignement, à 2 mètres de la clôture du parc, notamment sur la façade de la route menant vers Zéralda. La haie de palmiers s'étendra du pont de Dély Ibrahim jusqu'à celui de Chéraga.» Quant aux travaux de forestation, qui s'étaleront jusqu'au mois de juin 2007 dans ce premier contrat, notre interlocuteur souligne que quelque 40 410 plants seront posés tout autour du parc thématique afin de créer une naturalisation propre au climat du Bassin méditerranéen. Les arbres mis en terre faciliteront la prolifération des plantations d'ombre et permettront d'avoir un riche paysage floristique du côté de la route jusqu'à la ligne de crête de la colline. Le reste des réalisations s'effectuera, ajoute M. Yakoub, après l'éventuelle signature du deuxième contrat d'application. «Dans cette première phase, notre entreprise est mise à l'épreuve. Ainsi donc, nous devons, sans conteste, achever les travaux dans les délais prévus et sans la moindre faille.» Tenant compte des clauses de la convention globale, ce titanesque projet, conclut-il, comprendra plus de 68 000 plants.