Contrairement à ce qui a été rapporté par la presse de jeudi, Yahia Hassani, l'actuel président par intérim du CR Belouizdad, a porté son nom sur la liste de Farhat Khemissa, nouveau candidat à la présidence du club et apporte ainsi son soutien indéfectible à celui-ci et non pas à Mokhtar Khalem, l'autre et seul candidat au départ. Il faut dire que le club de Laâqiba connaît en ce moment d'incroyables tractations en coulisses, peut-être jamais vécues auparavant, même du temps du duel entre Selmi Djillali et Mohamed Lefkir. Il faut dire que l'attitude de grand seigneur de Yahia Hassani, qui a refusé la présidence du club malgré toutes les sollicitations de la famille du Chabab, a jeté un peu le trouble et a permis à une autre voie de s'ouvrir, celle de Mokhtar Khalem. Etant donné que ce dernier est considéré comme proche de Selmi Djillali, même s'il prétend être un rassembleur de toute la famille du CRB, cela a créé une petite scission au sein de l'entourage du club, d'où la candidature de dernière minute de Khemissa. Le but est de conserver la même équipe dirigeante et surtout Hassani en son sein, car il a été pour beaucoup dans le recrutement et la préparation de cette nouvelle saison. Mieux encloîtré, Hassani est considéré comme l'homme de la situation, surtout après le départ précipité de Ali Farah de son poste de président. A la lumière donc de toutes ses évolutions, l'on s'achemine vers un duel Khemissa-Khalem pour le poste de président avant le 31 août, date butoir fixée par la DJSL pour la tenue de l'assemblée générale élective. Et selon des sources proches du Chabab, le candidat Khemissa serait dans le bon couloir pour devenir le futur patron du club vu qu'il jouit d'un grand capital expérience dans la gestion et du respect de la famille belouizdadie. Khalem, pour sa part, tente de ratisser large, mais le fait qu'il soit étiqueté du «clan opposé» lui laisse peu de chances pour briguer ce fauteuil de président. La preuve est que lorsque l'un de ses proches, Seddik Bahloul, l'un des anciens dirigeants et bras droit de Selmi, a été appelé pour renforcer le bureau exécutif, cela a provoqué la démission de trois dirigeants actuels, en l'occurrence Djaâdi, Derradji et Chettouf, qui sont revenus sur leur décision lorsque Bahloul s'est retiré. C'est dire la guerre d'intérêts et les coups lisses échangés, en toute légitimité, dans la maison du Chabab promettent en attendant la tenue de l'AGE que certains annoncent déjà explosive.