La semaine culturelle de l'Ahaggar a débuté, hier soir, à Alger, dans une ambiance et un décor typique au Sud algérien tant connu par ses objets et tenues traditionnelles que par le riche folklore qu'il recèle. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle, coïncidant avec la célébrations du 50e anniversaire du 20 Août 1956, s'est déroulée en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi ainsi que des membres de la troupe libanaise de danse Caracalla et la comédienne libanaise Nidhal El-Achkar, dont la présence en Algérie est dans le cadre du Festival de Djemila-Baâlabek. Accueillie par une danse exécutée sur des rythmes folkloriques sortant du fond de l'Ahaggar, appuyée par des chorégraphies de jeunes Targuis qui n'ont pas hésité à lancer des cris ancestraux exprimant la liberté de l'homme bleu, Mme Toumi a visité ensuite les différents stands où des bijoux, des tenues traditionnelles, des objets artisanaux et des tapis étaient exposés. Interrogée par l'APS sur l'idée de commémorer le 20 Août 1956, fête nationale, par une semaine culturelle de l'Ahaggar, la ministre de la Culture a indiqué que «la meilleure façon de célébrer une fête nationale pour une institution culturelle est de la partager avec les plus beaux de notre peuple qui se trouve au grand Sahara». Elle a ajouté que du fait d'inviter les gens de «notre majestueux Hoggar» au Nord, est également une opportunité pour marquer «ensemble» cet événement national qui reste, a-t-elle dit, «très important pour notre mémoire ainsi que pour l'avenir du pays».