Rendez-vous n Pour son premier match de la saison dans la capitale, l'USMB aura à faire face à l'OMR. La bande à Mouassa, qui souffre d'un malaise offensif, aura à redoubler d'efforts devant une défense qui a toujours donné du fil à retordre à ses adversaires tout comme l'attaque, extra-expérimentée, qui a plusieurs tours dans son sac et dont la vigilance est la première des armes pour la contrer. Mouassa, conscient de ces faiblesses, sait qu'il devra prendre en considération l'éventuel réveil des Olympiens dont le rachat est le premier objectif à atteindre après l'échec à domicile face au WAT. Un échec qui, il faut le souligner, n'a pas manqué de donner des idées aux Blidéens qui ont hâte d'imiter Djelit et consorts. Mais l'USMB souffre de ce sérieux handicap d'inefficacité car ni Endzanga, ni Belaoued et encore moins Zouani n'ont pu satisfaire la galerie blidéenne. Si la défense se porte à merveille — ce qui n'est pas mal pour une équipe qui opère souvent avec deux novices dans ce compartiment — la faille est présente aux avant-postes, puisque des neuf buts inscrits par l'équipe chère à Zahaf, cinq l'ont été sur des situations standard, dont deux penaltys. Un maigre bilan que Mouassa tient à bonifier par les différentes variantes qu'il essaie aux entraînements. Chahloul, qui n'a pas pris part aux trois derniers matches de son équipe, a vraiment manqué dans l'échiquier blidéen surtout si l'on se réfère à sa vélocité et à son sens du but qu'il a démontré en début de saison. Avec un Maroci au sommet de sa forme et un Rebih qui confirme tout le bien que pense de lui son coach, l'USMB part avec l'espoir d'investir dans l'état d'esprit des poulains d'Ifticène. L'USMB, qui évolue mieux à l'extérieur confirmant son statut de bon voyageur, pourrait rééditer ses prestations réalisées à Chlef, Béjaïa et Oran et même celle de Bordj Bou-Arréridj. Connaissant la fougue de ses jeunes et la hargne de son entraîneur, l'USMB, en passe de réaliser un bon début d'exercice, a de quoi donner des frayeurs à ses adversaires les plus avertis. De retour au bled, Zahaf qui a procédé au règlement de la situation de quelques joueurs, n'a pas manqué de hausser le ton pour exiger d'eux un peu plus de professionnalisme et surtout de responsabilité. Dans l'attente du premier voyage dans la capitale, le bateau blidéen est paré et Mouassa n'a rien perdu de son optimisme, voire de son courage à affronter les difficultés même s'il affiche de la retenue pour que ses joueurs ne perdent pas de vue l'heure H.