«Notre parcours relève du miracle !». Le mot est lâché : miracle. C'est le terme que choisit le président Zetchi pour qualifier le parcours de son équipe depuis le début de la saison. En effet, contrairement aux saisons précédentes où l'équipe du PAC évoluait hors de ses bases, mais était domiciliée dans un stade fixe (Omar-Hamadi ou le 20-Août où elle s'entraînait et recevait ses adversaires), cette saison elle se retrouve ballottée d'un lieu à un autre. C'est simple : la direction du club n'a su que son match face au MCA était programmé à Boufarik que trois jours avant. C'est dire que non seulement le club paciste est SDF, mais il est carrément chassé de son stade qu'il attendait depuis sept longues saisons. Pour le moment, les hommes de Bouhlel s'y entraînent seulement en attendant une éventuelle homologation de leur stade fétiche qui tarde à venir, alors que le Hydra AC, l'autre club du quartier, y évolue déjà depuis deux journées. Ce que n'arrivent pas s'expliquer les dirigeants du PAC devant cette situation : un stade homologué pour les matchs d'un club et pas pour ceux de l'autre.