Le cinéaste américain, Robert Altman, est mort à l'âge de 81 ans, laissant en héritage une riche filmographie parsemée de pépites comme «M.A.S.H», , un film au vitriol qui lui avait valu la Palme d'Or à Cannes en 1970. L'action de cette comédie se déroulait dans les hôpitaux militaires américains de campagne pendant la guerre de Corée, mais l'allusion au conflit vietnamien alors en cours était transparente. Cette disparition a provoqué un déluge d'hommages à Hollywood. Altman, honoré en mars par un Oscar pour l'ensemble de sa carrière, est mort lundi d'un cancer dans un hôpital de Los Angeles, avec sa femme et ses enfants à son chevet, a précisé hier mardi sa société de production. Le metteur en scène se savait malade depuis 18 mois, mais préparait un nouveau film dont le tournage devait commencer l'année prochaine, selon la même source. Son dernier long métrage, «A prairie home companion», tendre et nostalgique évocation de l'Amérique profonde, était sorti au début de l'été. En recevant son Oscar, Altman avait révélé qu'il avait subi une transplantation cardiaque 11 ans plus tôt, le donneur étant une femme d'une trentaine d'années. «Cette récompense arrive peut-être trop tôt. Je pense qu'il me reste environ 40 ans. Et j'ai bien l'intention de les utiliser», avait-il plaisanté.