Rite n 35 000 pèlerins algériens vont faire le voyage pour La Mecque à partir des 11 aéroports du pays. C'est ce qu'a déclaré, jeudi, Bouabdallah Ghoulamellah, ministre des Affaires religieuses au forum de la Chaîne 2 de la Radio nationale, précisant que «32 000 pèlerins partiront avec des passeports de pèlerins et 3 000 avec des passeports nationaux». La nouveauté cette année, selon lui, est que 10 000 pèlerins iront directement à Médine évitant ainsi les contraintes des escales. «Air Algérie s'occupera de l'organisation et du bon déroulement du transport de nos concitoyens», déclare le ministre. Pour mieux gérer le flux, de plus en plus important des pèlerins ainsi que leur apprentissage des préceptes du rite, M. Ghoulamellah propose la création d'un office national. «Il permettra une meilleure préparation au pèlerinage», assure le ministre. Il annonce qu'un projet de loi dans ce sens est à l'étude actuellement. Quant à l'augmentation des quotas de pèlerins, le ministre a affirmé que cela ne dépendait pas de l'Algérie, mais de la bonne volonté des autorités saoudiennes. «1 000 pèlerins pour chaque million de personnes et pour tous les pays musulmans», certifie-t-il précisant que c'est la règle imposée pour tous les pays par l'Arabie saoudite. Les demandes d'accomplissement du rite du hadj dépassent chaque année les 120 000 et le tirage au sort n'en désigne que 32 000. Pour les 3 000 restants, il s'agit de personnes qui partent avec leurs propres moyens et qui passent directement par l'ambassade du pays en question. M. Ghoulamellah a évoqué le cas des ressortissants algériens vivant à l'étranger qui accomplissent le pèlerinage souvent dans de mauvaises conditions. «N'oublions pas nos 13 frères morts l'année dernière lors de l'effondrement d'un immeuble à Djedda», rappelle le ministre, appelant les pèlerins à s'organiser lors de leur séjour aux Lieux saints et ce, en formant des groupes et en portant l'emblème national pour être mieux repérés. M. Ghoulamellah met en garde les agences de voyages, qui se chargeront d'organiser le voyage des pèlerins, contre l'abandon des hadji une fois sur place. «La prise en charge doit être totale et cela concerne non seulement le transport, mais aussi l'hébergement », a-t-il ajouté.