La nouvelle de la démission du coach Ahmed Aït El-Hocine est tombée tel un couperet sur les milieux nahdistes. En effet, les raisons du retrait de l'ancienne coqueluche des Sang et Or et Coquelicots sont d'ordre financier. Le désormais ex-coach du club phare d'Hussein-Dey dit avoir trop attendu et sa patience a atteint ses limites. «Cela fait cinq mois que je suis à la tête du staff technique et je n'ai rien vu venir. Ma foi, j'estime que ça ne peut pas continuer ainsi alors j'ai préféré me retirer que de travailler avec des promesses», a déclaré le coach. La balle est, donc, dans le camp du président Lahlou qui, semble-t-il, n'a rien fait jusque-là pour éviter un tel scénario d'autant plus que cette équipe new look du NAHD semble bien remise sur les rails grâce au travail effectué par le staff technique composé d'Aït El- Hocine, Zemiti, Kacem Salim et Boudjelti. La nouvelle de la démission de l'entraîneur nahdiste a été accueillie avec amertume dans l'entourage du club et les fiefs hussein-déens. Pour sa part, le boss du Nasria, Lahlou, ne s'inquiète pas, outre mesure, estimant que Aït El-Hocine est, jusqu'à preuve du contraire, toujours l'entraîneur du NAHD. Le premier responsable du club estime que la trêve forcée dans laquelle se trouve l'équipe lui permettra de régler certaines questions notamment le problème du retrait d'Aït El-Hocine de la barre technique. Dans ce cas, Lahlou arrivera-t-il à convaincre son ex-coach à revenir à de meilleurs sentiments ? Disons qu'il n'y a pas trente-six chemins pour le faire, ni même de recette miracle, si ce n'est casser sa tirelire d'autant plus que les revendications d'Aït El-Hocine sont bel et bien légitimes. Ce dernier ne ferme, d'ailleurs, pas la porte d'un éventuel retour pour poursuivre son chantier déjà entamé, à condition, bien sûr, de voir sa doléance connaître un dénouement heureux dans cette affaire pour le bien de cette prestigieuse école nahdiste. L'intérim est assuré par l'autre enfant du club Farid Zemiti qui s'attelle à bien gérer cette situation difficile qui pourrait affecter le moral des troupes. Ainsi, outre l'aspect physique et technico-tactique de l'équipe, un gros travail attend donc Zemiti en ces temps de vaches maigres sachant que les coéquipiers de Toual seront privés de compétition durant trois semaines. Une conjoncture que le staff technique cherchera à bien négocier pour trouver des sparring-partners pour programmer des «matchs tests» qui permettront de maintenir les joueurs dans l'ambiance et le rythme de la compétition.