Le moins que l'on puisse dire est que le club de l'OMR El-Annasser vit actuellement des moments assez difficiles à cause d'une crise financière qui risque de compromettre son aventure parmi l'élite. Déjà la semaine dernière, le club a dû entériner la démission de l'entraîneur Younès Ifticène que l'ex-Mouloudéen Youcef Farhi a remplacé au pied levé. Et si la direction du club, et à sa tête Malik Attia, frère du défunt Saddek, estime qu'Ifticène n'avait plus la mainmise sur son groupe, ce dernier a, pour sa part, déclaré que le non-paiement des joueurs a provoqué la cassure et rendu ces derniers ingérables. Un avis que ne partage pas la direction de l'OMR qui a instruit le comptable du club de traiter le dossier Ifticène afin de savoir s'il faut lui remettre ou pas son solde de tout compte que l'ex-entraîneur a exigé. Mais au-delà de tous les soubresauts que vit le club du Ruisseau, il faut avouer que l'héritage laissé par le défunt président n'est pas facile à gérer, lui qui se démenait pour satisfaire ses besoins surtout financiers au point d'en perdre la vie. En effet, le jour de sa disparition lors d'un tragique accident de voiture, Saddek Attia devait faire un court voyage à Bordj Ménaïel pour récupérer une somme d'argent pour payer ses employés de l'OMR. Histoire à méditer.