Ouverture n Le marché hivernal des transferts ouvrira ses portes dans quatre jours, mais rien n'indique qu'il sera chaud ou spectaculaire même si la plupart des clubs veulent en profiter pour dégraisser ou renforcer leurs effectifs. Cinq mois après avoir une course effrénée au recrutement, moyennant souvent des sommes faramineuses, les clubs de la Nationale I se retrouvent dans une crise financière qui ne dit pas son nom. La majorité des joueurs n'a pas touché la première tranche de la prime de signature, mais déjà on songe à rectifier le tir en matière d'effectif, soit en libérant des joueurs qui chauffent trop le banc ou qui demandent à partir, soit en recrutant quelques éléments pour rééquilibrer les choses ou pour parer à des besoins pressants en postes défectueux. Sauf qu'à cette période de la saison, le jeu des transferts est complètement fermé et le fameux mercato est réduit à des transactions d'appoint dans les limites du possible. En analysant attentivement le tableau ci-dessous, relatif à la situation des joueurs par club, on s'aperçoit très vite qu'aucun joueur n'est libre contractuellement puisque tout le monde est au moins lié jusqu'à la fin de l'actuelle saison. En fait, 188 joueurs (soit 44 % des licenciés) seront libres à la fin de l'exercice 2006-2007, alors que 140 (soit 33 %) le seront en juin 2008, mais pas avant. Ce qui fait que la lettre de libération aura sa valeur — en dinars sonnants et trébuchants — durant ce mercato. Et c'est dans ces deux catégories (qui détiennent le plus gros des troupes, soit 77%) que les dirigeants vont tenter de faire leurs emplettes et d'essayer de convaincre les clubs fournisseurs de leur libérer l'oiseau rare. La presse a, depuis quelques jours déjà, commencé à révéler les différents contacts ou tractations les mieux avancés entre tel joueur et tel club et vice-versa.