L'entrée fracassante de nos deux représentants, l'ES Sétif (vainqueur à Riyad face à l'Al- Nasr Saoudi 2 à 1) et le CA Bordj Bou-Arréridj (qui a accroché le grand Zamalek au Caire 2 à 2), dans la phase des poules de la Ligue des champions des clubs arabe a soufflé un véritable vent de bonheur sur le football algérien qui en avait bien besoin. A travers ces deux résultats, qui ont fait sortir les habitants dans les rues de Sétif et de Bordj Bou-Arréridj dans une liesse indescriptible, certains voient le début du renouveau de notre football et sa sortie du tunnel. Tenir la dragée haute à des clubs égyptiens ou saoudiens rompus à ces joutes régionales ou autres continentales, voire les battre avec l'art et la manière comme l'ont fait les Sétifiens, est un signe qui ne trompe pas. Mais qui ne doit pas tromper les simplistes ou adeptes des raccourcis car le chemin de la rédemption et de la gloire reste long et semé d'embûches. L'ESS et le CABBA sont bien partis pour nous faire rêver dans cette compétition arabe qui n'a pas encore souri à un représentant algérien en menant chacun sa propre bataille dans son groupe. Ce qui est certain, c'est que le vent des Hauts-Plateaux souffle le bonheur, même si, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, l'Entente et le Ahly se trouvent aux antipodes du championnat puisque la première est le leader et le second ferme la marche à la dernière place.