Les Centres d'affaires, une mode qui s'impose dans le milieu des affaires et de l'investissement, sont des centres qui hébergent des entreprises intéressées par le marché algérien, mais dont le coût de l'établissement en Algérie revient très cher. C'est pourquoi, elles s'adressent aux Centres d'affaires qui jouent souvent le rôle d'«intermédiaires» entre elles, l'administration publique et les opérateurs algériens. Actuellement, il existe un seul Centre d'affaires qui répond aux normes d'un Centre d'affaires, proprement dit. Et pour cause, des chaînes multinationales sont derrière sa création. Pour les autres, peu connus, qui ne possèdent qu'un nom de domaine sur le Net, ils travaillent différemment et ne sont que des intermédiaires entre l'administration et l'investisseur étranger. Cette médiation a un coût. Ces centres ne sont pas médiatisés et ont recours aux relations pour s'imposer et imposer leurs clients sur le marché. On parle même de commissions reçues en contrepartie. D'autres Centres d'affaires se sont installés, çà et là, dans le cadre du partenariat avec le gouvernement. C'est le cas du Centre d'affaires iranien ou encore le Centre d'affaires créé par le ministère des Affaires religieuses en partenariat avec la banque Al Baraka. Souvent, l'amalgame est fait entre le Centre d'affaires qui héberge des investisseurs et le centre commercial où on fait ses emplettes. Le terme est galvaudé, même par l'administration publique. S'agissant des démarches et des procédures pour la création d'un Centre d'affaires, la chose n'est pas simple car les entraves sont nombreuses et l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) ne communique pas, les institutions financières ne jouent pas le jeu et les lenteurs administratives sont souvent dissuasives.