Bilan n Une progression de 21% sur le chiffre d'affaires a été réalisée dans le secteur des assurances durant le 3e trimestre de 2006 en comparaison avec la même période de l'année 2005. Estimé à 11,7 milliards de dinars (alors qu'il était de 9,7 milliards pour la même période en 2005), le chiffre d'affaires réalisé par le secteur durant le troisième trimestre 2006 serait dû, en grande partie, à la contribution de la branche «Iard» (Assurance des entreprises contre divers risques) qui s'élève à 80% de la production additionnelle grâce à son taux de croissance de 38,5% et de son poids de plus de 50% (gagnant ainsi 6 points par rapport à la même période de l'année précédente) dans la production globale. Cette augmentation est due principalement, selon une note de conjoncture du marché des assurances au 3e trimestre 2006 présentée, hier, lors d'une conférence organisée par le Conseil national des assurances (CNA), à la comptabilisation des primes des contrats de Sonatrach durant cette période. L'assurance automobile, avec une contribution de 12,8% et un taux de croissance de 6,3%, se classe en seconde position des branches les plus rentables malgré ses 5 points de perdu passant de 42,8% en 2005 à 37,6% en 2006. La croissance de la branche s'explique par la souscription des garanties soutenues par les crédits octroyés pour l'achat de véhicules. Il y a lieu de signaler à propos d'automobile qu'«Il y a environ 500 000 déclarations d'accidents par an, et 550 000 dossiers sont réglés par les assurances annuellement», affirme Amara Latrous, président de l'Union des assureurs (UAR). Une autre forte progression enregistrée concerne, cette fois, la branche des assurances de personnes qui a enregistré une croissance de 35,3% boostée par la souscription d'assurance vie exigée par les banques pour l'octroi de crédits à la consommation ainsi que l'assurance groupe adoptée par les grandes entreprises. Seule la branche «assurance agricole» a connu une régression assez sensible de (- 35,5%) liée toujours, selon la note de conjoncture, au non-renouvellement des contrats par les clients qui ne sont pas obligés de s'assurer pour l'octroi de crédit bancaire d'un côté et par la concurrence qui aurait provoqué des baisses dans les taux de primes proposés de l'autre. Quant à la répartition par forme institutionnelle, malgré la domination du marché par les compagnies traditionnelles (elles détiennent 72% de la production réalisée) une perte de parts de marché a été constatée au profit des nouvelles compagnies (avec 28% des parts) en particulier à cause de la contribution de la Cash (15% de la production globale) qui a obtenu le marché de la Sonatrach pour la branche incendie des risques industriels. Création d'un club de presse l La conférence organisée dans le cadre de la relance du «Club de la presse » (créé auprès du secrétariat permanent du CNA en 2000) a permis la désignation des représentants des médias qui travailleront, en collaboration avec les représentants des assureurs ainsi que ceux du CNA, pour promouvoir la culture d'assurance, le développement du marché et de tout échange profitable aux assurés.