3 000 CEM seront connectés, d'ici à la fin de l'année, au réseau inter et intranet et des formations de maîtrise de l'outil informatique pour les enseignants des trois paliers de l'éducation sont programmées. Ce programme ambitieux est une stratégie qui a été présentée lors d'un séminaire ayant rassemblé les directeurs de l'éducation et des cadres affiliés au ministère de l'Education nationale, hier à l'hôtel Mercure. Le ministre de l'éducation nationale, Boubeker Benbouzid, a expliqué lors de son allocution l'importance de mettre les technologies de l'information au service de l'éducation. «Cette stratégie ne se réduit pas seulement à l'équipement des établissements en matériel informatique et d'Internet mais c'est aussi un programme de mise à niveau», a-t-il précisé. D'après le programme présenté, cette intégration des technologies de l'information concernera l'école et les structures de gestion. L'ambition est de créer un système de réseau qui permettra la connectivité (système de réseau) de toutes les structures du ministère de l'Education y compris les établissements scolaires. «Les 50 directions de l'éducation et les écoles primaires, collèges et lycées seront tous connectés au ministère» promet le premier responsable. La gestion administrative, académique et pédagogique se fera à travers ce réseau qui sera une solution révolutionnaire contre la paperasse et la bureaucratie. Pour réaliser ces connexions , le ministre annonce qu'un accord de partenariat a été signé avec Algérie Télécom et que le travail de prospection a déjà commencé. «Le ministère s'engage à former tous les enseignants pour qu'ils puissent utiliser, de la meilleure façon possible, les nouveaux moyens mis à leur disposition», assure le ministre. Pour que l'informatisation du secteur éducatif débouche sur les résultats escomptés, un programme de formation national des enseignants et des équipes de gestion d'administration est prévu. Un panel d'experts nationaux et internationaux en informatique et en éducation était présent à cette rencontre. Ils sont intervenus en leur qualité de chercheurs, de représentants de gouvernements et de multinationales, partenaires dans le projet d'informatisation du secteur de l'éducation nationale.