Elles s'appellent Saïda, Fatma, Lynda et Nabila et elles ont pour point commun d'avoir investi dans des créneaux réservés jusque-là aux hommes. Grâce au dispositif Ansej mis en place par les pouvoirs publics ces dix dernières années, le destin de ces mères de famille et jeunes filles a basculé et leur quotidien a complètement changé. Hier chômeuses malgré elles, elles sont aujourd'hui à la tête d'entreprises florissantes que beaucoup d'hommes, il faut bien le signaler, n'ont pas pu «monter». Certes, cela n'a pas été facile pour elles comme elles le soulignent, mais l'essentiel est que le résultat est là. Leur mérite est d'autant plus grand qu'elles se sont lancées dans des projets considérés comme étant la «chasse gardée» des hommes. Investir dans l'apiculture, l'électricité, l'impression ou la céramique, il faut dire que ce n'est pas évident pour une femme dans notre société. Qu'à cela ne tienne, Saïda, Fatma, Lynda et Nabila l'ont fait et avec beaucoup de succès, encouragées en cela par leurs familles respectives. Leur expérience est unique en son genre, riche en enseignements. A méditer…