Le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Joseph Blatter s'en est pris vendredi, deux jours après Michel Platini, son homologue de l'UEFA, à la violence qui gangrène un football «malade», faisant de la lutte contre ce fléau l'un des chantiers prioritaires à venir. «Aujourd'hui, notre football est malade. Il faut lui donner des médicaments, c'est de notre responsabilité», a déclaré Sepp Blatter à l'issue du comité exécutif de la Fifa, au sujet de la violence dans le football. Une phrase choc qui est venue conclure un diagnostic alarmant sur l'état du football mondial délivré deux jours après la première salve de Michel Platini qui avait, lui, prôné la «tolérance zéro» dans la lutte contre cette violence en Europe. «Nous avons constaté une inquiétante recrudescence des actes de violences perpétrés lors des récentes rencontres de football en Europe, à la fois dans les stades et autour, certains résultant parfois sur de tragiques pertes de vie», avait expliqué M. Platini. «Je prône une politique de tolérance zéro, et nous, à l'UEFA, ferons notre part du travail pour que cessent les incidents sur les terrains", avait ensuite ajouté le Français.