Il y a aussi la forêt de chênes verts, quercus ilex, qui prend le relais, toujours sur le massif nord, de la précédente, la forêt de pins d'Alep, pinus halepensis, dans la partie est et le versant sud, qui, en dépit des dégradations subies, occupe encore un espace très important. La seule forêt des Beni-Melloul occupe 80 000 hectares ! Touffues vers le haut, ces forêts s'éclaircissent progressivement vers le bas, à la suite des défrichements, mais aussi, des incendies. La faune reste variée, mais des espèces animales, ont disparu depuis. Jusqu'au dernier tiers du XIXe siècle encore, le Djebel Chélia, d'après le témoignage du voyageur anglais, R.L.Playfer,qui dit avoir entendu résonner des rugissements des lions, d'animaux aujourd'hui disparus ou donnés comme disparus, car des personnes, il y a encore quelques décades, affirment en avoir vu ou entendu. Autres animaux sans doute également disparus, la gazelle, gazella cuvieri et le mouflon à manchettes, Ammotragus lervia signalés encore, à la fin du XIXe siècle par un autre Anglais, A.E. Pease. En dépit de ces disparitions, les aurès conservent encore de nombreuses variétés d'animaux, mammifères et oiseaux surtout.