Nécessité n Des atouts touristiques considérables en quête d'exploitation et davantage de considération pour une meilleure prise en charge des sites de Brizina. Située à 87 km au sud du chef-lieu de la wilaya d'El-Bayadh, la commune de Brizina dont le nom est lié à la référence en arabe de «Ber Ezzine» est un ensemble de possibilités touristiques avec en l'occurrence ses oasis pittoresques, ses ruisseaux, son barrage englobant une richesse aquacole à la faveur d'un projet de pisciculture, ainsi que d'autres atouts à même de relancer le développement équilibré de cette région qui reste en quête d'initiatives, d'investissements et de partenariat. Parmi ces potentialités les symboles de lettres écrites durant l'ère préhistorique et les dessins rupestres remontant à la préhistoire à travers lesquels on découvre tout un pan de vie des populations des temps reculés. Ce patrimoine civilisationnel est, néanmoins, en quête d'une étude académique permettant de découvrir les secrets anthropologiques et historiques de la région. «Ces sites historiques et naturels représentent une matière première pour les chercheurs qui doivent les exploiter avec la collaboration des universités et centres de recherche, afin de redynamiser le tourisme historique de Brizina», indique le président de cette APC qui attend la concrétisation de projets prometteurs, dont «les retombées seront bénéfiques pour la redynamisation du développement local sur tous les plans». Le ksar Bint el-Khas, dont l'édification remonte au XIVe siècle, est un exemple vivant qui relate à tout un chacun son histoire, objet de plusieurs légendes, alliant réalité et fiction, qui se sont tramées autour du site. Parmi ce legs oral, l'histoire de la belle princesse «El-Hilaliya Bint el-Khas» qui, de peur de se marier au sultan noir du Soudan, préféra s'évader et s'installer à Brizina où elle édifia une citadelle de 70 m de haut pour en faire son palais. Les vestiges de ce ksar, toujours présents à Brizina et les différents poèmes traditionnels populaires sont là pour relater l'histoire de cette belle princesse qui est restée attachée à son appartenance arabe. Brizina compte en tout neuf grottes de 400 mètres linéaires, dont les sorties restent inconnues malgré les maintes tentatives, toutes vouées à l'échec, de la part des agents de la protection civile et des explorateurs. Constituées de stalactites et de stalagmites, ces grottes uniques en leur genre, caractérisent Brizina par un climat humide, dont les artistes peintres s'inspirent des formes naturelles symbolisant les richesses divines.