La sélection nationale de lutte gréco-romaine, qui a récolté le plus de médailles par rapport aux autres sélections de cette discipline, a engagé sept lutteurs. Elle a pu glaner six médailles, une en or, quatre en argent et une en bronze. Pour ce qui est de la sélection nationale de lutte libre, elle a plutôt manqué de chance, selon son entraîneur, Abdelhalim Hechaïchi. Renforcée par des athlètes de la sélection de lutte gréco-romaine, la formation de lutte libre a décroché deux médailles d'argent et autant en bronze. «Les meilleurs éléments de la sélection, Adlène Charef et Bilel Gouini, qui étaient des potentiels médaillés d'or se sont blessés lors des ces Jeux», a expliqué Hechaïchi. Enfin, pour ce qui est de la sélection nationale féminine, celle-ci a engagé sept lutteuses dont quatre de la catégorie juniors, sans remporter la moindre médaille. Jugeant la prestation de nos lutteurs, le directeur technique de la Fédération algérienne de lutte association (Fala), Rabah Chebbah, a qualifié les résultats enregistrés d'encourageants. Chebbah qui est également entraîneur de la sélection nationale de lutte gréco-romaine a fait savoir que les lutteurs algériens sont très jeunes et manquent d'expérience, précisant, toutefois, qu'ils ont pu rivaliser avec leurs adversaires, notamment les Egyptiens qui sont d'un niveau mondial. Les Egyptiens en sont à leur troisième cycle olympique, a-t-il souligné, précisant que les sélections algériennes sont encore en formation.