Projets n D'importantes infrastructures de formation dans tous les domaines verront bientôt le jour dans cette ville. La ville de Koléa est en passe de devenir le futur pôle de formation dans la wilaya de Tipasa avec le lancement de plusieurs chantiers de réalisation d'infrastructures : université, établissements, cité universitaire, écoles… qui devraient permettre de désengorger et d'alléger la pression sur la capitale, ont indiqué hier (dimanche), des sources proches de la wilaya. Pour ce faire, le nouveau POS de conurbation (à cheval entre Koléa et Fouka) d'une superficie de 68 ha, situé au nord de la commune ainsi que le deuxième de 200 ha situé à l'est où il est prévu l'aménagement d'une zone spécifique avec l'injection d'équipements de grande envergure, vont abriter de nombreux projets qui aideront à la prise en charge des besoins de la population en terme de logements et de développement local de manière générale et de création d'un pôle de formation supérieure. Outre l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire qui occupera une superficie de 100 000 m2, il est prévu l'implantation d'une Ecole nationale de football (sur 55 000 m2), d'une Ecole nationale de la magistrature (28 000 m2), d'un lycée (18 500 m2), de deux écoles primaires (6 300 m2), d'un complexe sportif multifonctionnel, d'un hôtel, d'une mosquée (4 000 m2) et d'un programme d'habitat de plus de 1 000 logements répartis entre le participatif et le promotionnel. L'assiette foncière de 200 ha, quant à elle, sera réservée au futur pôle universitaire de 11 000 places qui sera réparti entre une Ecole supérieure de management (1 000 places), un Institut national de commerce (1 500 places), une Ecole supérieure de commerce (1 500 places), un Institut national de planification et de statistiques (1 000 places) et d'une cité universitaire de 5 500 lits. Le département de la justice y verra, de son côté, la réalisation sur une superficie de 68 ha d'un établissement pénitentiaire de 2 000 places qui disposera de moyens modernes de rééducation et de prise en charge des détenus en vue d'une meilleure réinsertion sociale ainsi que celle d'un centre de recherche pénitentiaire en criminologie. La décision de créer ce centre remonte à l'année 2005 et entre dans le cadre du programme de relance économique, initié par le président de la République, et du programme de soutien à la relance économique, rappelle-t-on.