Objectif n Deux grands projets devront renforcer les exploitations agricoles, protéger les villes et préserver les zones boisées et les jardins publics de l'avancée du sable. Les travaux de réalisation de deux pépinières à Naâma et Aïn Sefra seront lancés, dès ce mois d'octobre, pour la production d'espèces arboricoles rustiques, fruitières et phénicoles pour une capacité totale de 15 000 arbres/an avec comme objectif de renforcer la lutte contre l'avancée du sable, indique-t-on auprès de la conservation des forêts de la wilaya. Inscrits au titre du programme complémentaire de développement des Hauts-Plateaux avec un investissement de 60 millions de dinars, ces projets, selon la même source, nécessitent un soutien conséquent eu égard aux demandes accrues des centres de développement et de production fruitière pour lutter contre l'avancée du sable, pour fixer les dunes et réaliser des brise-vent. Les services agricoles de la wilaya ont, depuis 2003, encouragé les agronomes à créer des pépinières au titre du Fonds national de régulation et de développement agricole (Fnrda) avec la participation de 13 fellahs des zones de Aïn Benkhellil et de Tiout qui ont produit des espèces comme le pistachier atlasien, l'acacia, l'abricotier, l'olivier, etc. Cependant, certaines entraves ont freiné cet élan, notamment le manque de formation et de qualification des fellahs, des séances de vulgarisation agricole, d'autant que chaque pépinière nécessite un système d'irrigation propre aux espèces végétales, un coût élevé pour l'acquisition des semences, des engrais et intrants. Le secteur du développement des zones steppiques de la wilaya vise à la valorisation des cultures fourragères, à la réhabilitation des plantes médicinales et à la disponibilité des techniques de production des aliments destinés au bétail eu égard aux techniques adaptées au climat de la région et du taux de pluviométrie, précise-t-on auprès de la conservation des steppes. Ainsi, trois pépinières en milieu steppique sont gérées au titre du Fnrda par des agronomes qui produisent 3 000 espèces fourragères en se basant sur des normes scientifiques et techniques en matière pastorale. Cette démarche qui a été élargie à d'autres programmes d'orientation et de formation d'éleveurs bénéficiaires de surfaces de mise en valeur pastorale, vise l'augmentation des rendements fourragers.