De retour d'Arabie saoudite où il a assisté au tirage au sort du second tour de la Ligue des champions des clubs arabe, Saïd Allik, le président de l'USM Alger, s'est trouvé confronté à une polémique née du report par la LNF du derby contre le MCA. D'abord, il s'en défend en estimant que son club n'est pas le premier à avoir bénéficié d'un report en raison d'une participation internationale et que le départ de son équipe vers le Koweït, où elle jouera Al-Arabi, est prévu le jeudi 18, soit à la date du déroulement de la 7e journée. Ne s'arrêtant pas là, le président Allik accusera les dirigeants du Mouloudia d'avoir voulu manipuler un dirigeant de la LNF pour faire avancer le derby pour le mercredi 17 octobre, en l'absence de son premier responsable Ali Malek qui se trouvait avec … lui en Arabie saoudite ! Le boss usmiste ira jusqu'à accuser un autre club, dont il taira le nom, mais qu'on devine bien évidemment, d'être, lui aussi, derrière les pressions exercées sur la LNF pour faire avancer le match contre le MCA, car cela arrangerait ses affaires. Fidèle à sa ligne de conduite lorsqu'il s'agit de son club, Allik évoque le complot, cultive la suspicion et défie tout le monde en lançant : «Nous jouerons contre le MCA quand nous voudrons et où nous voudrons.» C'est ce qu'il a déclaré à un confrère. Net, clair et précis. Il confirme ainsi que c'est son club qui dicte sa loi à la LNF et non pas le contraire. Evidemment, il évoquera les droits de son club, qu'il est respectueux de la réglementation, que ce sont les autres les méchants et lui le gentil, qu'il n'a pas de leçon à recevoir de la part des spécialistes ni des techniciens en matière de préparation et de méthodologie de l'entraînement. Allik sait tout, contrôle tout. Ave Allik !