Le premier vice-président de la FAF et chargé de l'équipe nationale, Mohamed Khelaïfia, qui a déposé sa démission à la veille de la tenue du dernier bureau fédéral, est sorti de son mutisme hier sur les ondes de la radio nationale pour donner les raisons de son retrait des affaires de la fédération. Khelaïfia a dénoncé, à sa façon ce qui se passe à la FAF, notamment en ce qui concerne le limogeage de Cavalli et la désignation à sa place de Rabah Saâdane. L'ex-vice-président n'était pas d'accord avec le changement de sélectionneur national, en l'occurrence Jean-Michel Cavalli qui, à ses yeux, devait poursuivre sa mission à la tête des Verts pour la stabilité de la sélection. Par ailleurs, le choix de Rabah Saâdane ne l'a apparemment pas emballé même s'il se dit qu'il n'a rien contre cette compétence nationale, il aurait préféré dans ce cas une plus grosse pointure étrangère. L'autre point de discorde entre Khelaïfia et Haddadj est l'affaire A. Boussaâda. Le membre démissionnaire a affirmé qu'il n'avait pas cautionné en son temps le fait de faire passer la Super D II à 19 clubs en maintenant l'A. Boussaâda parmi cette division à l'issue du fameux match contre le NARB Réghaïa. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, a beau déclarer que le départ de son premier vice-président n'était pas encore officialisé du fait du grand rôle qu'il tient au sein du BF, mais ce dernier est bien décidé à ne plus y revenir. Cela dénote qu'au sein de la FAF tout n'est pas rose et des dissensions existent bel et bien entre plusieurs membres qui n'ont pas hésité à dénoncer certains comportements, y compris ceux du président Haddadj qui s'est longuement absenté sans désigner d'intérim, ou la répartition déséquilibrée entre les mêmes membres.