Un vol pour la Libye en provenance de Paris a été contraint, hier, dimanche, de rebrousser chemin avec ses 172 passagers, qui se sont vu interdire de débarquer de l'avion au motif qu'ils n'étaient pas munis d'une traduction arabe de leur passeport, a indiqué l'affréteur de l'avion Air Méditerranée. «Les autorités veulent que les passeports soient traduits en arabe, au titre d'une nouvelle législation qui serait entrée en vigueur» ce dimanche, a expliqué un représentant de la compagnie aérienne. Aucun des 172 passagers, tous Français, ne remplissant cette obligation, les autorités ont refusé de les laisser descendre de l'avion. «Ils ont été intransigeants», a regretté le représentant d'Air Méditerranée. L'affréteur «n'était pas au courant» du changement de réglementation, a-t-il ajouté, regrettant que les autorités libyennes n'en aient pas informé la compagnie au préalable. «C'est la première fois qu'une telle chose nous arrive», a déclaré le représentant de la compagnie. Les autorités libyennes ont par ailleurs refusé de laisser monter dans l'avion les passagers français présents à l'aéroport de Sebha qui devaient prendre leur vol retour pour Paris, alors que l'avion pouvait embarquer une cinquantaine de personnes supplémentaires, a-t-il déploré.