Perspectives La direction de la pêche et des ressources halieutiques s?est assigné comme objectif de développer ce secteur dans la région. Pour ce faire, cette direction dont la compétence s'étend également aux wilayas de Saïda et Naâma, a procédé à un recensement préliminaire des plans d'eau naturels et artificiels susceptibles d'être valorisés et rentabilisés par la production aquacole. Orienté fondamentalement vers des actions productives, le programme élaboré dans cette optique s'est traduit par diverses opérations d'ensemencement d'alevins de poissons qui ont touché précieusement plusieurs sites propices à l'aquaculture tels le barrage Sarno, le lac Sidi M'hamed Benali, les bassins d'accumulation et autres. Parallèlement à ces initiatives, les responsables du secteur de la pêche ont organisé de multiples opérations de vulgarisation et d'information articulées autour de l'impact socio-économique induit par l'activité aquacole. Des séances de pêche expérimentale et d'explication des techniques d'élevage, du mode d'élaboration de projets et du soutien financier de l'Etat ont été également consacrées à l'intention des éleveurs. Parmi les opérations inscrites dans le cadre du développement de l'aquaculture, figure, en premier lieu, un projet de réalisation d'un établissement aquacole mixte qui sera intégré au barrage Sarno. L'établissement dont le coût global s'élève à quelque 120 millions de da, sera spécialisé dans la production de diverses espèces de poisson tels que la carpe et le tilapia. Les responsables du secteur ont également programmé des projets de réalisation de deux établissements aquacoles similaires qui seront édifiés dans la localité d'Aïn Skhouna (Saïda). Totalisant un coût d'investissement évalué à 470 millions de da, les deux fermes aquacoles auront une capacité de production moyenne de 600 tonnes/an de poissons, carpe, tilapia, etc. Le programme de développement de l'aquaculture comporte, en outre, les projets de réalisation dans la localité de M'cid (Sidi Bel Abbes) de deux fermes aquacoles rurales. Les deux structures qui ont bénéficié d'une enveloppe financière globale de 107 millions de da, seront dotées d'une capacité de production annuelle de 7 tonnes de poissons chacune, de différentes espèces.