Assurance n «Sur les 1 541 communes, il n'en reste que 200 qui seront connectées à l'Adsl avant la fin de ce trimestre», se réjouit M. Haïchour. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication affirme que les projets lancés par son secteur, et ayant pour objectif l'émergence d'une société de l'information, seront bientôt achevés. Le dernier virage sera amorcé avec la finalisation du programme de la liaison de l'ensemble des communes aux réseaux Internet à haut débit (Adsl). «L'Etat est déterminé à mettre la société algérienne au diapason des évolutions technologiques enregistrées dans les pays développés. Avant la fin de ce trimestre, la totalité des communes seront raccordées à Internet. 1 341 communes ont déjà bénéficié de cette opération et il n'en reste actuellement que 200 qui attendent de l'être», a déclaré, hier, Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, dans son allocution d'ouverture des travaux d'un séminaire international sur la cybercriminalité, organisé à l'hôtel El-Aurassi, à l'initiative de l'Eepad (Etablissement de l'enseignement professionnel à distance). Il est à rappeler que, outre la garantie de l'accès à l'Adsl sur l'ensemble du territoire national, le département de Haïchour a également lancé, dans la même optique, l'opération Ousratic consistant à aider les familles à acquérir le matériel informatique. Dans ce sens, l'intervenant a précisé que «les efforts se poursuivront afin d'atteindre les objectifs des projets lancés dans les meilleurs délais». Abordant les actions envisagées par les pouvoirs publics pour la lutte contre la cybercriminalité, le ministre a affirmé que «le projet de loi, élaboré par un groupe interministériel d'experts, est fin prêt et sera soumis dans les prochains jours au gouvernement». Le groupe de travail s'est penché, a-t-il encore expliqué, sur la préparation des dispositifs juridiques ayant pour objectif le renforcement de la lutte contre cette nouvelle forme de criminalité qui a accompagné l'émergence des nouvelles technologies et qui menace tous les pays du monde. «La coordination des efforts de plusieurs départements ministériels ainsi que les services de sécurité est indispensable pour relever ce défi», a insisté M. Haïchour. Les textes de loi ne sont, évidemment, pas suffisants pour mettre nos systèmes informatiques à l'abri des effets destructeurs de la cybercriminalité. Une opération qui nécessite également des cadres spécialisés et hautement qualifiés. Boudjemâa Haïchour a assuré, à cet effet, que les volets formation, sensibilisation et responsabilisation ont également été pris en compte dans l'élaboration des actions envisagées dans ce cadre. Les statistiques relatives aux effets de la cybercriminalité dans notre pays sont indisponibles pour le moment, mais il est clair que ce phénomène n'épargne aucun pays.