Résumé de la 44e partie n Sabrina apprend, par Nadia, une sœur de Mohammed, que ce dernier est allé à l'étranger. Elle est au courant des problèmes affectifs de son frère. Elle rentre à la maison, abattue. Djazia se rend tout de suite compte qu'il s'est passé quelque chose. — Voyons, qu'as-tu ? — Rien, dit la jeune femme. Mais elle éclate aussitôt en sanglots. Djazia la prend dans ses bras. — Voyons… Quel est l'origine de cet immense désespoir ? — Il est parti… maman ! — De qui parles-tu ? — De Mohammed ! Djazia se tait un moment. — Tu le savais ? demande Sabrina. — Oui, dit la mère. — Et pourquoi ne me l'as-tu pas dit ? Djazia n'évoque pas la lettre de Mohammed, mais invente une histoire. — J'ai rencontré sa mère… — Il n'a même pas cherché à me revoir… — Et pourquoi te reverrait-il ? Il sait qu'avec toi, c'est fini ! Sabrina s'est remise à pleurer à chaudes larmes. — C'est injuste… — Ce garçon n'a commis aucune injustice… Il sait que tu lui es inaccessible, alors il a compris… — Il disait m'aimer… — Voyons, ce n'était pas sérieux… — Et tous les serments que nous avons échangés… — Ce n'était qu'amourette d'adolescents ! Djazia lui caresse la tête. — Je ne veux pas que ce chagrin soit un obstacle dans ta vie affective ! — Je ne peux l'oublier ! — Tu l'oublieras… Il y a tant de beaux garçons à ta portée… Elle s'arrête un moment. — Demain, ton oncle Amar va venir nous rendre visite. Comme Sabrina ne répond pas, Djazia continue. — Tu sais pourquoi il va venir ? — Je ne veux pas le savoir… — Il va venir demander ta main pour Rafik… — J'ai déjà donné ma réponse ! — Eh bien, cette fois-ci, tu vas donner ton vrai avis : tu vas accepter la demande ! La jeune femme se tait. — Voilà qui est un bon signe… Tu te marieras avec ton cousin, nous aurons tous la paix (à suivre...)