Résumé de la 47e partie n Sabrina regrette déjà d'avoir répondu positivement à la demande de son cousin. Sa mère tente de la persuader que Mohammed finira par l'oublier. Quelques jours après, alors qu'elle sortait de l'université, Sabrina aperçoit Rafik au loin. — Il vient ! gémit-elle. Elle fait semblant de ne pas l'avoir vu. Il vient en courant vers elle. — Sabrina ! Elle doit se retourner. Elle s'arrête. Il vient vers elle, il l'embrasse. — Comment vas-tu ? — Bien, dit-elle, en évitant de le regarder. Ils font quelques pas, ensemble. — Je t'emmène au restaurant ! — Je ne peux pas, je n'ai pas averti maman ! Il sourit. — Je l'ai appelée, elle est d'accord que tu sortes avec moi ! Elle essaye autre chose. — J'ai un exposé à faire… — Nous dînerons, et je te ramène à la maison ! Il la prend par la main. — Viens, j'ai stationné non loin d'ici ! Il la conduit à la voiture. Elle n'a plus d'autre choix que de le suivre. Elle s'assied à ses côtés, mais elle ne dit rien. —Tu ne parles pas ? — Je n'ai rien à dire… — Papa est content de toi ! Elle baisse les yeux. — Je sais que tu es timide, mais moi aussi je dois te dire que je suis content. Il rit. — Tu sais qu'à un moment donné, je croyais que tu ne voulais pas de moi ? Elle a envie de lui dire qu'elle ne le veut toujours pas, mais elle se retient. — Je n'aurais pas supporté que tu me refuses ! Elle le regarde. — Et qu'aurais-tu fait ? — Je me serais suicidé ! Elle se dit qu'elle voudrait bien le voir mort, mais elle n'ose pas exprimer cette pensée. — Nous serons heureux, dit-il. Il essaye de lui prendre la main, elle se dérobe. — Je vois, dit-il, tu es toujours timide ! Ils ne diront plus rien, jusqu'au restaurant. Ils descendent. Rafik l'accompagne en grande pompe, jusqu'à une table. Mais Sabrina ne fait attention à rien. Elle se contente de manger du bout des lèvres et demande à son cousin de la ramener chez elle. — Déjà ? — Oui, j'ai un exposé à faire ! (A suivre...)