L'association Dar El-Ihsane d'aide aux personnes souffrant de déficience mentale a, à son actif, «la réinsertion sociale, en 2007, de cinq de ses pensionnaires qui travaillent, actuellement, et sont entièrement autonomes». Des résultats probants en matière de prise en charge des déficients mentaux dont l'âge varie entre 6 et 13 ans, ont été enregistrés dans la wilaya, grâce au dévouement du mouvement associatif spécialisé dans la prise en charge de cette frange sensible de la société. Ainsi, l'association Dar El-Ihsane d'aide aux personnes souffrant de déficience mentale, qui a enregistré depuis l'ouverture, en 2003, de son centre dans la commune de Chetouane, de réels progrès, a, à son actif «la réinsertion sociale, en 2007, de cinq de ses pensionnaires qui travaillent actuellement et sont entièrement autonomes». Le personnel de cette association, selon Mohamed Chaâbane, composé de 32 encadreurs, dont des psychopédagogues, des psychocliniciens, des éducateurs spécialisés et des éducateurs stagiaires, s'est dévoué «corps et âme» à cette mission «d'éducation spécialisée» dont l'objectif est d'apprendre à l'enfant handicapé à être «autonome» en lui prodiguant «l'apprentissage des gestes simples de la vie quotidienne» et «en développant de manière optimum toutes ses capacités». Soutenue par un comité de parents d'enfants, notamment ceux d'inadaptés mentaux, l'association prend en charge les enfants «de jour», l'enfant retrouvant sa famille en fin de journée. «Il est très important pour l'enfant de garder le contact permanent avec son milieu familial, car cela facilite son insertion sociale et sa famille se sent ainsi davantage concernée par la continuité du travail entamé», précise un psychopédagogue. «Une cellule d'écoute parentale coordonne tous ces efforts», souligne, pour sa part, Houari Bensfia, président de l'association qui assure des séances de rééducation psychocliniques pour les pensionnaires du centre comme pour les élèves ayant subi un échec scolaire. 67 enfants, garçons et filles, poursuivant, actuellement, des séances d'éveil ou d'apprentissage, bénéficieront, début avril, des services de deux orthophonistes d'Alger recrutés par l'association pour dispenser des séances de rééducation du langage au profit des sourds-muets et ceux ayant des troubles du langage ou bégaiement.