L'autre quart de finale excite pour son odeur de soufre plus que la promesse d'un spectacle inoubliable. Pour le FC Barcelone, Schalke 04 était un bon tirage. La défaite contre le Betis (2-3) a tout changé. Latente depuis de longues semaines, la crise est désormais ouverte entre les dirigeants, Frank Rijkaard et des joueurs insondables, sommés par leurs propres supporters d'arrêter de les couvrir de honte. Sans Messi, Deco ni Ronaldinho - surtout sans le premier - l'équipe catalane devra singulièrement hausser son niveau de jeu et d'investissement pour sortir d'une bien mauvaise série (une victoire et quatre défaites sur ses huit derniers matches toutes compétitions confondues). L'avantage, c'est que le club de Gelsenkirchen, non aperçu à ce niveau depuis 1959, ne va pas beaucoup mieux, avec notamment trois buts inscrits sur ses huit derniers matches de Bundesliga. L'absence sur blessure du meneur de jeu croate Rakitic ne facilitera pas la quête d'exploit de la dernière équipe allemande rescapée en Ligue des champions.