Résumé de la 1re partie Nadia subit des actes contre nature de la part de son copain. Elle pense enterrer le terrible secret et étouffer le scandale. Nadia abandonnera certainement l?enfant de la honte à la pouponnière. Mais admise dans un état critique au bloc opératoire, la jeune patiente inquiète les médecins, qui alertent la police. Le scandale devient inévitable puisque les policiers convoquent les parents et ceux-ci dénoncent Nabil comme seul et unique responsable de ce qui est arrivé à leur fille. Placé sous mandat de dépôt, celui-ci crie son innocence et dénonce Karim, Amine et Rédha, lesquels fréquentaient aussi l?adolescente. Les parents de la victime se rendent chez ceux de l?accusé leur demandant de leur verser 7 millions de centimes en plus d?un réfrigérateur, seule condition pour retirer leur plainte. Mais la famille de Nabil refuse, car Nadia, selon eux, fréquentait tout le monde. Six mois après la naissance du bébé «laissé à la pouponnière» Nabil, accusé d?attentat à la pudeur sur mineure de moins de 16 ans, répond de ses actes devant les juges. Il ne change rien à sa première déclaration. Il connaît Nadia, mais uniquement en tant que cliente, sans plus, et affirme qu?elle fréquentait toute sorte d?individus et ne s?empêchait pas de les accompagner, s?absentant de son domicile parfois pendant deux ou trois jours. Appelés à la barre Karim, Amine et Rédha témoignent en faveur de l?accusé et déclarent qu?effectivement, il n?y avait que des liaisons éphémères avec la victime, qui était consentante. Les parents, constitués partie civile, demandent à l?accusé de réparer le préjudice causé à leur fille en l?épousant, ou de lui verser 7 millions de centimes. Dans son intervention, le représentant du ministère public retrace les faits, souligne leur gravité et requiert une peine de 10 ans à l?encontre de l?accusé. Mais ce dernier est sauvé par sa défense. Les deux avocats de Nabil s?appliquent à prouver que Nadia, ou plutôt les siens, n?accusaient leur mandant que parce que la victime et ses parents sont aisés. Ils préfèrent évidemment la marier à lui plutôt que de la jeter en pâture à des voyous, du genre de Rédha. «Il est aussi inconcevable qu?un père ne découvre pas que sa fille de moins de 14 ans est enceinte, un père qui ne contrôle pas son enfant n?a pas droit à la paternité. Avant d?être la victime de quiconque, Nadia est victime de parents irresponsables», concluent-ils. Après délibérations, Nabil est acquitté. Mais quel avenir attend Nadia, mère à 14 ans ?