Une promotion constituée de 282 officiers et cadres de la police ayant suivi une formation d'une année dans les «Nouvelles techniques du management» est sortie hier au centre technique et de formation continue de la police de Hydra. A assisté à la cérémonie de clôture et de la remise des diplômes aux stagiaire, Ali Tounsi, directeur de la Sûreté nationale, accompagné du secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle et du directeur général d'Air Algérie. Pour ce qui est du programme de formation, la Dgsn et après avoir lancé un appel d'offres aux écoles spécialisées, avait opté pour l'Ecole de formation des techniques de gestion (Eftg) sise à Hydra. Le choix de cette école s'expliquait par la qualité de l'enseignement qu'elle dispense aux stagiaires. La formation a donc été lancée au mois de mai 2007 et s'est achevée au mois de juin dernier. Selon la directrice de cette école, ce sont 27 experts et consultants de haut niveau qui ont été mobilisés pour encadrer les cadres de la police et évaluer le cycle de la formation. Ce programme d'étude a touché trois catégories de fonctionnaires de la police qui sont les cadres supérieurs et chefs de bureau, les chefs de section et enfin les magasiniers. La période du stage diffère d'une catégorie à une autre. Elle s'étale sur 9 à 10 mois pour la première, de 8 à 9 mois pour la deuxième et de 3 à 9 mois pour la dernière. Pendant ce temps, les stagiaires ont suivi des cours dans le domaine du développement personnel, du développement managérial et organisationnel. Les intervenants ont qualifié de réussite ce programme qui vise le renforcement des qualités professionnelles et les compétences managériales des cadres conformément aux principes fondamentaux de la police. Le programme en question, comme l'indique M. Yousfi, directeur de formation au centre de formation à la Dgsn, est basé sur trois constituantes qu'on appelle dans la police FOS, c'est-à-dire formation, organisation et sanction. Il est à signaler que des recommandations ont été faites par certains participants pour envisager à l'avenir de dispenser une formation bilingue français arabe, puisque actuellement les études se font uniquement en français. Le renforcement de la participation de la gent féminine à ces formations est, en outre, souhaitable puisqu'elle ne présente que moins de 10% de cette promotion. Ce qui est insuffisant.