L'Espagnol Carlos Sastre (CSC) a officiellement gagné la 95e édition du Tour de France, hier, dimanche, à l'issue de la dernière étape remportée au sprint par le Belge Gert Steegmans (Quick Step). L'Australien Cadel Evans (Silence-Lotto) et l'Autrichien Bernhard Kohl (Gerolsteiner) complètent le podium d'une course longtemps incertaine. Le vainqueur du Tour Carlos Sastre et son directeur sportif Bjarn Riis se congratulent. En couronnant Carlos Sastre, un coureur aussi humble sur le vélo que discret dans le civil, la 95e édition du Tour de France s'est achevée hier dimanche avec un vainqueur qui lui sied. Fatigués des affaires de dopage, des tricheurs et des exploits surhumains, le public et les suiveurs ont accueilli avec un certain soulagement, mais sans enthousiasme le succès de l'Espagnol de 33 ans. Sous cette lumière, Sastre est bien l'antithèse de la comète Riccardo Ricco, coureur provocateur et attaquant impatient. Contrôlé positif, le Cobra est surtout le symbole de ce chapitre que le Tour veut oublier. Fofonov contrôlé positif l Le Kazakh Dmitriy Fofonov a été contrôlé positif à un stimulant pendant le Tour de France, a indiqué hier dimanche son équipe (Crédit Agricole). Fofonov, qui a terminé 19e du classement final, a expliqué à sa formation avoir pris un produit contre les crampes acheté sur Internet. «C'est un non-respect des règles élémentaires», a déclaré Roger Legeay, manager général de l'équipe française, qui a suspendu immédiatement son coureur. «Un coureur ne peut prendre aucun médicament, sans autorisation du médecin de l'équipe, sans lui en avoir parlé», a ajouté Roger Legeay qui se base sur l'application du code éthique. «C'est une faute individuelle avérée», a-t-il poursuivi. «On sait que ça peut arriver mais ce n'est pas agréable.» Le Kazakh s'est vu notifier son contrôle positif après l'arrivée sur les Champs-Elysées. Fofonov est le quatrième coureur depuis le départ de Brest à être déclaré positif dans le Tour, après les Espagnols Manuel Beltran et Moises Duenas, tous deux à l'EPO, et l'Italien Riccardo Ricco, à l'EPO nouvelle génération.