Résumé de la 19e partie n Abderrahman n'a pas oublié ses mauvaises habitudes. Trois jours après la mort de sa mère. Il fait la cour à sa nouvelle secrétaire qu'il invite au restaurant.… Il est vingt-trois heures passées, quand on vient frapper à la porte de la chambre de Karim. — Qui est-ce ? — C'est moi… C'est Kheira. Elle semble inquiète. — Abderrahman n'est pas rentré ! Karim, mal réveillé, se gratte la tête. — Quelle heure est-il ? — Minuit passé… Du coup Karim retrouve ses esprits. — Il a téléphoné ? — J'ai essayé de le joindre, mais son portable est fermé ! Karim prend son portable et compose le numéro de son frère. Mais comme l'a dit Kheira, il est fermé. — Je vais appeler l'entreprise ! — Il n'y a plus personne, dit Kheira. — Il y a les gardiens… Peut-être y est-il encore à étudier un dossier… Il appelle l'entreprise. Un gardien lui répond. — J'ai pris mon tour de garde à vingt-deux heures, je n'ai pas vu le directeur… — Allez voir s'il y a de la lumière dans son bureau… Quelques minutes après, le gardien revient. — Tout est éteint ! — Vous êtes sûr de ne pas avoir vu mon frère ? — Moi non, mais peut-être ceux qui montaient la garde auparavant… ! Karim raccroche, désespéré. — Si seulement, il avait laissé son portable ouvert… Kheira se met à se lamenter. — Il lui est certainement arrivé quelque chose ! Karim est embarrassé. D'habitude, quand Abderrahman découchait, il avertissait toujours sa mère. Mais cette fois-ci, pas moyen de le toucher ! Les heures passent. Karim a téléphoné à la police pour signaler la disparition de son frère. — Il faudra attendre le matin pour entreprendre les recherches ! Il décide d'aller voir les hôpitaux. — Je t'accompagne, dit Kheira. Il voit pratiquement tous les hôpitaux de la région, mais pas de trace de Abderrahman. En tout cas, on a vu les accidentés, il ne correspond à aucun d'eux. — On l'a enlevé, dit Kheira. Karim, lui, est exténué. — On rentre, dit-il à Kheira. — Et ton frère ? — Je relancerai la police tout à l'heure ! (à suivre...)