Moyens n Disposant à l'heure actuelle d'une capacité d'accueil de 21 chalutiers, 33 sardiniers, 59 petits métiers et 487 plaisanciers, cette infrastructure pourra accueillir à l'avenir plus de 90 unités de plaisance, 118 navires de pêche et 300 petits métiers et sardiniers supplémentaires. Les travaux d'extension du port de pêche de Stora, entamés en mai 2007 avec une enveloppe financière de 3,2 milliards de dinars, ont atteint un taux d'avancement satisfaisant, a indiqué avant-hier, lundi, le directeur des travaux publics de la wilaya de Skikda. Ce chantier, confié à une entreprise croate, est destiné à augmenter, d'ici à 2009, la capacité d'accueil de l'infrastructure et lui permettre de faire accoster toute la flottille de pêche et plaisance, a souligné, de son côté, le directeur de l'Entreprise de gestion des ports de pêche (Egpp). Le port de Stora, constitué de 2,6 hectares de terre-pleins et de 3 hectares de plans d'eau, dispose, à l'heure actuelle, d'une capacité d'accueil pour 21 chalutiers, 33 sardiniers, 59 petits métiers et 487 plaisanciers. Une fois les travaux d'extension achevés, il pourra accueillir «plus de 90 unités de plaisance, 118 navires de pêche et 300 petits métiers et sardiniers supplémentaires», a ajouté le directeur de l'Egpp. Concernant le port mixte de Collo (port de pêche, de commerce et de loisirs), le même responsable a fait part de «nombreux projets prévus», notamment une halle à marée de 1 100 mètres carrés qui permettra, a-t-il précisé, de «recevoir tous les poissons arrivant au port de Collo, de les peser, de les identifier, tout en procédant à la traçabilité des cargaisons pêchées». Le port de Collo se compose de 5,1 hectares de terre-pleins et de 4 hectares de plans d'eau et peut accueillir 7 chalutiers, 31 sardiniers, 101 plaisanciers et 116 petits métiers, rappelle-t-on. S'agissant de l'abri de pêche de la Marsa, conçu pour 18 sardiniers et 167 petits métiers, «l'infrastructure fait face à la prolifération d'algues sauvages qui ont donné naissance à une véritable forêt sous l'eau», a souligné le directeur de l'Egpp, précisant qu'une étude devrait être entreprise «pour trouver une solution à ce problème».