L'Union cycliste internationale a donné son feu vert à la participation de Lance Armstrong sur le Tour Down Under en janvier 2009, contrairement à ses règlements. «Cette décision a été prise à la suite d'une évaluation rigoureuse de la situation, prenant en compte à la fois les dispositions réglementaires applicables et les impératifs de la lutte contre le dopage, laquelle constitue une priorité numéro un pour l'UCI», explique l'instance internationale dans un communiqué. Normalement, un cycliste sortant de sa retraite ne peut courir que six mois après être entré dans le programme de la lutte antidopage, ce qui, dans le cas d'Armstrong, tombait une semaine après la fin du Tour Down Under. Mais «grâce aux améliorations mises en place (augmentation spectaculaire du nombre des contrôles, en particulier hors compétition, et introduction du passeport biologique), les coureurs sont soumis aujourd'hui à une surveillance nettement renforcée par rapport au passé». L'UCI a donc estimé que l'Américain avait fait l'objet d'une surveillance suffisamment importante pour lui donner le droit de participer à l'épreuve australienne (20-25 janvier 2009). Tour de France Du dopage sanguin sur le Tour ? l Dans un entretien à la télévision allemande ZDF, Pierre Bordry, le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (Afld), soupçonne plusieurs coureurs d'autotransfusions sanguines lors du dernier Tour de France. Pierre Bordry déclare être en possession «d'indices sérieux» d'autotransfusions sanguines. Une trentaine de coureurs est visée. Aucune analyse n'existe actuellement pour détecter l'autotransfusion sanguine (on se réinjecte son propre sang). Le président de l'Afld s'appuie sur des variations sanguines anormales constatées entre l'avant-Tour et le déroulé de l'épreuve pour porter ses soupçons. Bordry ajoute que dès que la méthode de détection sera mise au point, les échantillons suspects seront rétroactivement analysés, comme c'est actuellement le cas concernant la Cera.