Résumé de la 23e partie n C'est le fils de la tante Taos, Ahmed, qui accueille la famille à l'aéroport et l'emmène au village. La journée a vite passé. On a mangé chez Taos, puis on est allé dans la maison familiale. Omar, qui vit dans un étroit appartement de Paris, a construit une belle maison et l'a équipée. — Ah, dit Fadhéla, si je pouvais transférer cette maison à Paris, je serais la plus heureuse des femmes ! Elle se retourne vers les enfants. — La maison vous plaît ? — Oh, oui, dit Tahar. Ici, au moins, j'ai ma chambre ! — Moi aussi, dit Sami. — Et toi, Kenza ? — Oui, c'est beau ! Mohammed fronce les sourcils. — Toi, tu me dois des explications ! — Arrête, dit Fadhéla, la querelle est close ! — Pas du tout ! dit Mohammed. Fadhéla l'arrête. — Toi, je dois te parler ! — Dis ce que tu as à dire ! — Non, nous allons rendre visite à une vieille femme ! — Vas-y toi, moi, je n'ai rien à faire chez les vieilles ! — Je te l'ai dit : nous avons à parler. Allez, suis-moi, tout de suite ! Mohammed la suit, de mauvaise grâce. — Ouf, dit Kenza, je vais respirer ! Mais elle court s'enfermer dans sa chambre. Elle s'est procuré un portable et, sans perdre de temps, appelle Tarik. Celui-ci rejette l'appel, puis la rappelle. — Tu as reconnu que c'était moi ? demande Kenza. — Bien sûr, il y a l'indicatif de l'Algérie. Alors comment ça va ? — Plutôt bien ! — Moi, tu me manques déjà ! — A moi aussi ! — J'ai l'impression que ton frère m'a vu avec toi ! — Et alors ? Je ne suis pas une prisonnière ! — Tu crois qu'on finira par m'accepter ! — Tu es Algérien et musulman, non ? — Oui ! Tu crois que ce sera suffisant ? Kenza éclate de rire. — Il faudra demander ma main ! — Je le ferai ! — Tu es sérieux ? — Oui, je t'aime ! Tu es contre ? — Non ! (à suivre...)