Résumé de la 35e partie n Taos revient, cette fois, avec son fils, Ahmed. Elle veut de nouveau reformuler sa demande. Fadhéla et Omar sont très gênés. Je t'ai toujours voulu du bien, dit Taos. — Je le sais… — A la mort de nos parents, je me suis occupée de toi…Feu mon mari aussi ! — Je le sais ! — Alors, aujourd'hui, je voudrais unir nos familles… Omar hoche la tête. Fadhéla ne dit rien. — Je viens de nouveau demander la main de Kenza pour Ahmed ! Ahmed a baissé la tête. Omar fait, de la main, un geste d'impuissance. — Je sais, mais… Taos change de ton aussitôt. — Tu me diras que Mériem a fait sa demande, moi, j'ai fait la mienne, avant elle ! — Je sais… Taos se retourne vers Fadhéla. — Tu peux en témoigner ! — Oui, tu m'en as parlé ! — J'ai demandé sa main ! Omar intervient. — On aurait dû en parler à la petite ! — Pourquoi, votre parole, à toi et à sa mère, ne suffit pas ? — Je crois que non ! Taos est scandalisée. — Quoi, votre fille vous écrase, à ce point ? — Il ne s'agit pas de cela… Quand Mériem a interrogé Kenza, elle a naturellement répondu que tu ne l'avais pas demandée ! — Ce n'est pas aussi grave ! — Si… A commencer par Kenza… Elle dit que c'est une affaire qui la concerne, elle ! Taos se montre méprisante. — Vous lui avez donné une bonne éducation à cette fille ! Fadhéla prend la mouche. — Ne nous fais pas de reproches, nous élevons nos enfants, comme nous pouvons. La vie d'une famille émigrée n'est pas du tout facile ! — Justement, c'est à l'avenir de Kenza que j'ai pensé ! Que peut-elle rêver de mieux que sa tante paternelle comme belle-mère et de son cousin, comme époux ! — C'est l'idéal, dit Omar — Alors, vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que Kenza épouse Ahmed ? — Non, dit Omar Elle regarde Fadhéla. — Et toi ? — Tout dépend de Kenza. A ce moment-là, on entend des voix dans la cour. — C'est cette peste de Mériem ! (à suivre...)