Résumé de la 28e partie n Kenza est intriguée par le comportement de sa tante qui dénigre un cousin pour mettre en valeur son propre fils. Quelques jours après, c'est Taos qui vient prendre le café chez Omar. Des visiteuses - trois femmes - arrivent. — C'est la cousine Mériem ! On s'embrasse. — On ne se voit pas souvent, dit Mériem à Fadhéla. La dernière fois que tu es venue, je n'étais pas là. — C'est vrai, tu habites Alger maintenant ! — Oui, j'aurais bien aimé continuer à vivre au village, mais nous nous sommes installés à Alger pour permettre aux enfants d'avoir une bonne scolarité. On parle des enfants. L'aîné de Mériem, Youcef (Kenza tend l'oreille) vient de finir ses études d'ingénieur. — Il travaille et gagne bien sa vie ! Taos est gênée, mais elle ne dit rien. — Tu penses peut-être à le marier, dit Fadhéla. Mériem sourit. — Justement… Elle regarde Kenza. — Il a dansé avec elle, l'autre jour à la fête. Depuis, il ne parle que d'elle ! Kenza rougit. Fadhéla ne sait quoi dire, quant à Taos, elle bouillonne. — Nous voulons demander sa main, dit Mériem. Taos réagit aussitôt. — Impossible ! Mériem la regarde, surprise. — Je la demande pour mon fils ! Kenza n'en croit pas ses oreilles. Taos se retourne vers Fadhéla. — Nous étions d'accord, non ? — Nous en avons parlé ! — Y a-t-il eu demande ? dit Mériem. — Oui, dit Taos. — A vrai dire, nous en avons parlé ! Kenza, qu'on ne consulte pas, s'écrie. — On ne m'a rien dit à moi ! Mériem sourit. — Alors, on ne t'a pas demandée ! — C'est la fille de mon frère, dit Taos. — Le grand-père de mon fils est le frère de Omar ! — J'ai la priorité, vocifère Taos. — Il faut demander l'avis de la jeune fille. Kenza se lève, en larmes. — Vous n'allez pas disposer de moi comme d'un jouet ! — Où vas-tu ? crie la tante Taos, réponds à cette femme ! La jeune fille sort sans rien dire. (à suivre...)