Résumé de la 37e partie n Chez Omar, Taos et Mériem s'entre-déchirent. Chacune veut la main de Kenza pour son fils ! Omar et Fadhéla ne savent plus que faire. Mohammed va directement dans la chambre de sa sœur. Il tourne la poignée mais la porte est fermée. — ouvre ! — je ne veux pas t'ouvrir ! — tu dois venir donner ton avis ! — tu veux me forcer la main ! — tante Taos est là, avec Ahmed, il y a aussi tante Mériem… Elles se battent, pour toi ! — que veux-tu que je fasse ? — tu dois prendre une décision ! Kenza n'en croit pas ses oreilles. Son frère, qui la poussait à épouser Ahmed, lui demande son avis. Sans hésiter, elle ouvre la porte. — quoi, tu me donnes la possibilité de faire un choix ! Mohammed est embarrassé. — oui ! — tu voulais que j'épouse Ahmed ! — je croyais que c'était un bon choix pour toi ! — tu croyais… Mohammed fronce les sourcils. — nous n'allons pas nous disputer ! — tu m'as toujours méprisée ! — je cherche à te défendre ! — contre mes propres intérêts ? — je ne voulais pas que tu sortes avec un Français ! — tu m'interdis de fréquenter tous les garçons ! Mohammed s'énerve. — je ne veux pas de dispute ! Kenza se montre ironique. — tu as toujours cherché la dispute… Qu'est-ce qui explique cette nouvelle tolérance, chez toi ? Tu changes comme ça, dans la journée ? — c'est papa et maman… — quoi, papa et maman ? — ils sont sur des charbons ardents ! Kenza ricane. — ah, c'est pour maman et papa que tu voudrais que je prenne position ! — oui… S'ils accordent ta main à tante Taos, tante Mériem va leur en vouloir, si c'est Mériem qu'ils choisissent, tante Taos va les renier ! — donc, si tu me laisses le choix, c'est pour sauver papa et maman ! — oui… Mais ton avis compte aussi… Si j'avais un conseil à te donner, choisis Ahmed ! — je peux vraiment faire mon choix ? — oui ! — alors, je te suis ! (à suivre...)