Résumé de la 36e partie n Taos insiste : elle veut Kenza pour son fils. Elle plaide en sa faveur quand Mériem, qui, elle aussi, a des vues sur Kenza, arrive. Mériem entre. Elle salue Omar et Fadhéla, mais elle ne dit pas un mot pour Taos et son fils. — je viens pour l'affaire ! Fadhéla est très gênée. — tu vois… — je ne vois rien, j'ai été la première à formuler ma demande ! Taos intervient. — j'ai été la première ! — c'est faux ! — Fadhéla peut en témoigner ! — la petite n'est pas au courant, or, c'est elle, la première concernée ! — sa mère était d'accord ! — c'est elle, l'essentiel ! Taos hausse les épaules. — moi, j'ai fait ma demande, c'est à mon frère et à sa femme de décider ! Mériem réplique sur le même ton. — tu as raison, c'est à mon beau-frère et à sa femme de décider ! Omar, qui n'a rien dit, prend brusquement la parole. — ni moi ni ma femme n'avons le droit d'imposer un époux à notre fille ! Taos s'écrie. — quoi, tu n'as plus d'autorité sur elle ? — si… mais la situation s'est compliquée ! — je suis ta sœur, tu dois me donner ta fille ! — mon mari est ton cousin germain, il a autant de droit que le fils de Taos ! — il faut trancher, dit Taos. — oui, dit Mériem. Omar se lève. — quel que soit mon choix, j'aurai l'un de mes parents sur le dos ! Je me ferai des ennemis ! — je t'en voudrai, si tu ne m'accordes pas sa main, dit Taos. — moi aussi, dit Meriem. Omar se rassit, épuisé. — vous allez me tuer ! — tu dois prendre position, dit Taos. — oui, tu dois prendre position ! Taos menace. — tu ne vas pas humilier ta sœur et son fils ! — alors, tu humilieras ton cousin germain et son fils ! Omar lève les bras au ciel. A ce moment-là, Mohammed arrive. Sa mère le met au courant de la situation. — parle ! dit Taos. — oui, parle. Qui veux-tu favoriser ? Mohammed, sans dire un mot, quitte la pièce. (à suivre...)