Résumé de la 11e partie n Karima accouchera puis abandonnera son enfant, telle est la décision de Slimane, le père. La mort dans l'âme, Karima accepte la décision de son père. elle continue à aller à l'université, puis, quand la grossesse est apparente, elle prend un long congé de maladie. Elle ne reprendra ses études qu'après l'accouchement. Karima supporte mal la claustration et surtout le fait d'abandonner son bébé. Car, cet enfant qui lui donne des coups de pied dans le ventre, elle commence à le prendre en affection. Sa mère la surprend un jour, en train de se caresser le ventre. — que fais-tu ? — il me donne des coups de pied ! Daouia s'approche. Elle touche le ventre de sa fille. — c'est un garçon, dit-elle. — comment peux-tu le savoir, je n'ai pas fait d'échographie ! — je le sens. Il est fort, ce sont les coups d'un mâle ! Karima rit, mais sa mère change aussitôt de ton. — tu ferais bien de ne pas t'attacher à lui ! — mais… — ne pense pas à lui ! — mais il est dans mon ventre, il fait partie de moi ! — je te dis qu'il ne faut pas t'attacher à lui, puisque tu seras obligée de l'abandonner ! — Pourquoi l'abandonner ? Daouia regarde sévèrement sa fille. — nous en avons déjà parlé ! — je travaillerai pour lui ! — c'est impossible ! — je l'élèverai. — ce serait compromettre tes chances de te marier ! — je ne veux pas me marier ! — tu dois te marier ! — bon, je me marierai.. Vous vous occuperez de lui, papa et toi ! — et que dira-t-on quand on nous interrogera sur lui ? Que c'est un enfant illégitime ? Que c'est notre fille qui l'a mis au monde ? — tu n'as pas besoin de le dire ! — mais alors, d'où nous vient cet enfant ? — vous l'avez recueilli ! — tu plaisantes ? Personne ne voudrait nous croire… Et puis, nous ne saurions pas, ton père et moi, l'élever… Nous sommes trop vieux ! Karima veut parler. — ne dis rien… — mais… — non, on ne changera pas d'avis ! Tu dois abandonner ce petit ! (à suivre...)