Résumé de la 18e partie n Karima sort avec l'homme qui a demandé sa main. Sa fille – un charmant bébé – subjugue la jeune femme. La rencontre a beaucoup impressionné Karima. Elle a surtout aimé Sarah et son babil. La jeune enfant n'a cessé de l'appeler maman. Sa mère, Daouia, à qui elle raconte tout, y voit un signe du destin. — cet enfant est un ange ! Elle t'appelle à devenir sa maman ! — je ne sais pas si je dois… — bien sûr qu'il faut accepter ! La mère ajoute. — tu pleurais la perte de ton bébé, eh bien, Dieu t'en donne un autre ! Karima soupire. — je ne peux oublier mon fils — tu l'oublieras avec cette petite, puis avec ceux que tu auras ! Alors, à quelle conclusion arrives-tu ? — je ne sais pas ! — je dois rendre la réponse à la mère de Salah… Karima ne répond pas. — ce garçon a besoin d'une femme pour s'occuper de son enfant… — bon.. — alors, c'est oui ? — si ça te fait plaisir ! Daouia sourit. — et comment cela ne me ferait-il pas plaisir ? C'est ton père qui va être content ! Karima accepte donc la demande. Quelques jours après, on demande sa main officiellement. La date du mariage est fixée. Salah donne une forte dot à Karima pour son trousseau. Elle habitera dans une villa et, comme prévu, elle ne travaillera pas. Le mariage est célébré dans la discrétion. Il y a peu d'invités. Salah ne veut pas choquer ses ex- beaux-parents, qui sont toujours en relation avec lui. Karima va directement vivre dans sa villa. Ses beaux-parents habitent dans une autre, avec leurs enfants, encore célibataires : un garçon et deux filles. La jeune femme va porter tout son amour à la petite Sarah. En fait, elle ne s'est jamais consolée de la perte de son fils et elle donne à la fillette toute la tendresse dont elle a besoin. Salah est très content. — je t'avoue que je craignais de me marier, à cause de ma fille. Je ne voulais pas épouser une femme qui ne l'aime pas ! — elle est comme ma fille ! — j'en suis heureux ! Daouia et Slimane, les parents de Karima, respirent enfin. Leur fille a enfin trouvé l'homme qu'il lui fallait. — ce n'est pas comme ce fourbe de Salim qui t'a abandonnée ! — ne me parle plus de lui ! — tu as raison, il ne vaut pas la peine qu'on l'évoque. Salah est si plein d'attention pour Karima au point qu'elle a oublié sans peine Salim. Mais hélas, le destin va continuer à s'acharner sur elle. (à suivre...)