Résumé de la 24e partie n Karima veut garder Sarah, mais pour pouvoir rester dans la famille, elle doit épouser le frère de son défunt mari. Elle finit par accepter. Ce n'est pas de gaieté de cœur, mais elle a compris que c'est le seul moyen de garder Sarah. Elle s'était attachée au bébé, enfant du premier lit de son mari. Elle a toujours aimé les enfants, mais cette fille est venue prendre la place de son propre enfant, qu'elle a dû abandonner. Le mariage est célébré dans la plus stricte intimité. Il n'y eut aucun invité. Les beaux-parents sont retournés chez eux et Brahim est venu habiter dans la maison. Le jeune homme ressemble beaucoup à son frère : il est très posé et généreux. Il sait que Karima a beaucoup souffert et il fait tout pour la ménager. Il aime beaucoup Sarah, ce qui n'est pas pour déplaire à Karima. — Tu aimes beaucoup les enfants, lui dit-elle. — Oui, dit-il. — Tu aimerais en avoir ? — Ah oui ! — Et Sarah restera toujours comme notre fille ? — Elle est notre fille ! Karima ne tarde pas à tomber enceinte, au grand bonheur de Brahim et de toute la famille. Sa mère est particulièrement heureuse. — Eh bien, voilà ! tu pourras remplacer le garçon que tu as abandonné ! Le visage de la jeune femme s'attriste. — On ne remplace pas un enfant par un autre ! — Je sais, mais pour toi, ce sera une revanche sur la vie. Tu pourras même l'appeler Amin ! Karima secoue la tête. — Non ! — Je croyais que tu aimais ce nom ! — Je l'adore ! — Alors, pourquoi ne veux-tu pas appeler ainsi ton fils ? — Parce que j'ai déjà un fils qui s'appelle comme ça ! — Mais ce garçon, tu ne le connais pas, il a sans doute reçu un autre prénom ! — Mais pour moi, c'est toujours Amin ! — C'est du passé, tout cela… Il faut penser à autre chose ! Mais Karima continuera toujours à penser au fils qu'elle a abandonné… Sa grossesse est difficile et, à plusieurs reprises, elle a failli perdre le bébé. L'accouchement est encore plus difficile. Elle met au monde un garçon, mais on lui fait comprendre qu'il lui sera difficile d'avoir d'autres enfants. En tout cas, elle devra attendre longtemps avant d'avoir une autre grossesse. — Il faudra attendre, lui dit Brahim. — J'attendrai, dit-elle. — Et si on ne pouvait plus avoir d'autres enfants ? — Nous avons deux enfants, Sarah et Riadh… ça ne te suffit pas ? (à suivre...)