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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (70e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 22 - 01 - 2009

Résumé de la 69e partie n Faute de preuves, Donald Hume n'est pas condamné pour meurtre, mais seulement pour complicité de meurtre.
Après le verdict, l'opinion publique anglaise se met en colère : la plupart des gens, en effet, croient que Hume est un menteur et qu'il est le véritable meurtrier de Setty. En même temps, on s'insurge contre la justice et la médecine légale qui n'ont pas pu apporter la preuve de la culpabilité de l'accusé.
«C'est un scandale, lit-on dans les journaux. Comment un menteur aussi effronté a-t-il pu échapper à la justice ? A quoi sert l'argent dépensé dans les recherches criminologiques quand, une culpabilité aussi criante, ne peut être prouvée ?»
Camps, lui-même, qui s'est pourtant bien investi dans cette affaire, reconnaissait les insuffisances de la médecine légale. «Toutes les analyses effectuées montraient clairement la culpabilité de Hume, mais il manquait la preuve décisive !»
Les années passent. Le 1er février 1958, Donald Hume sort de prison. Il a purgé sa peine et reprend sa place dans la société. Va-t-il se faire oublier ? Mener une vie honnête ? On tout cas, l'opinion publique semble l'avoir oublié et aucun journal ne fait part de sa libération.
Cependant, quatre mois plus tard, il occupe de nouveau la une des journaux : le Sunday Pictorial publie, en gros titre : «Aveu bouleversant de Donald Hume : j'ai tué Setty et je n'ai pas été puni !»
Hume, qui s'est retrouvé sans argent, a eu l'idée de vendre pour deux mille livres, son témoignage. Il sait qu'il ne risque plus rien, une affaire jugée, en Angleterre, ne pouvant faire l'objet d'un nouveau procès.
Avant de publier le témoignage, les journalistes l'ont comparé à l'enquête et surtout aux conclusions des médecins légistes.
Il les confirme à la lettre.
Dans son témoignage, Hume reconnaît qu'il est devenu, après la guerre, un acolyte de Setty, trempant dans les affaires de fraude et de marché noir. Après la fin du marché noir, il a continué à travailler pour lui, volant des voitures que Setty écoulait, transportant des armes pour lui à l'étranger. Setty le payait bien, mais le méprisait. Il l'appelait notamment le «bâtard» et Hume le haïssait. Dans la soirée du 4 octobre 1949, Setty est venu le retrouver chez lui pour lui proposer une affaire. Comme d'habitude, il s'est montré insultant et, fou de colère, Hume l'a poignardé. Sa femme, effectivement, était à l'étage, s'occupant de son fils malade, elle ne s'était rendu compte de rien. Hume a tiré le corps de sa victime à travers l'entrée, puis à la salle à manger et à la cuisine, avant de le cacher dans le réduit à charbon. Il s'est ensuite débarrassé de la voiture de Setty et a pris un taxi pour rentrer chez lui. Il était 23 heures. Il a alors décapité le cadavre, coupé les membres et les a emballés dans des paquets.
Il a épongé le sang et enlevé le tapis du salon pour le faire nettoyer. La femme de ménage s'est rendue compte de l'absence du tapis, il en a profité pour lui demander de faire venir un agent d'entretien pour nettoyer les parquets de la maison.
Ces aveux provoquent le scandale en Angleterre, mais en même temps, ils montrent que les médecins légistes, dans leur analyse, ne s'étaient pas trompés. Seulement, il leur manquaient des preuves. Donald Hume, lui, a tenté de se refaire une nouvelle vie en Suisse, sous le nom de Bird, pilote d'essai canadien. Mais au cours d'un hold-up, à Zurich, en 1959, il tue un chauffeur de taxi. Il est condamné à la prison à perpétuité.


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