Le No2 mondial, qui n'a plus perdu avant les demi-finales en Grand Chelem depuis Roland-Garros 2004, a réussi à sauver sa peau (4-6, 6-7, 6-4, 6-4 6-2) en remontant pour la quatrième fois de sa carrière un déficit de deux sets. Pataud et crispé, il a pourtant évolué un bon niveau en-dessous de son adversaire pendant la majeure partie du match. Mais Berdych, réputé pour avoir les nerfs fragiles, n'a pas fait grand-chose pour gagner en manquant des volées immanquables au troisième set et en arrosant les bâches dans le quatrième. Seul le cinquième set a été nettement à l'avantage de Federer, qu'on avait rarement vu aussi démonstratif. Revenir d'un tel enfer pourrait être profitable pour la suite, qui commence par un quart de finale face à Juan Martin Del Potro, vainqueur de l'espoir croate Marin Cilic (5-7, 6-4, 6-4, 6-2). Djokovic en quarts de finale l Le Serbe Novak Djokovic, troisième joueur mondial, reste en lice pour conserver son titre à l'Open d'Australie, où il a décroché hier dimanche son billet pour les quarts de finale. Djokovic, également vainqueur de la Masters Cup en novembre dernier, a difficilement battu le Chypriote Marcos Baghdatis, finaliste à Melbourne en 2006, au terme d'un match serré remporté 6-1 7-6 (7-1) 6-7 (5-7) 6-2 en trois heures et 10 minutes. Jankovic se désiste l Après Venus Williams et Ana Ivanovic, c'était au tour de Jelena Jankovic de quitter le tournoi. Surclassée 6-1, 6-4 par Marion Bartoli, la No1 mondiale a failli entraîner dans sa chute la No3, Dinara Safina, qui a dû sauver deux balles de match face à une autre révolutionnaire française, Alizé Cornet. Cet enchaînement confirme la vacance de pouvoir au sommet de la hiérarchie après la retraite de Justine Henin et les ennuis de santé de Maria Sharapova. Et ce n'est pas la qualification dimanche pour les quarts de Jelena Dokic, 187e mondiale, qui est venue apporter la contradiction. Avant même d'être brutalement éjectée du tournoi, Jankovic était considérée comme une No1 pas très représentative, en l'absence du moindre trophée du Grand Chelem dans sa vitrine.