Interrogation n Privilégie-t-on une route ou un quartier touché par le bitumage par rapport à un autre comme on a tendance à le penser ? Pour le vice-président de l'APC d'Alger-centre, il n'y a pas de privilège – du moins en ce qui concerne sa commune – quand il s'agit d'asphalter les différents quartiers. Pour preuve, la commune a associé, selon le responsable, tous les comités de quartier concernés par l'opération de remise en état des routes. Selon ce responsable, l'expérience de la commune d'Alger-centre a consisté à associer pratiquement tous les comités de quartier, ce qui dénote, d'après lui, une réelle coordination en la matière. Selon lui, les élus de la commune ont tenté d'engager une réflexion de concert avec les représentants des comités de quartier. C'est ainsi que les partenaires ont décidé de faire appel à des bureaux d'études pour recenser tous les points noirs qui se situent dans l'agglomération d'Alger-centre. Les BET engagés ont établi un répertoire exhaustif de tous les points noirs, a fait savoir ce responsable qui souhaite qu'à partir de 2009 les responsables communaux seront encore plus édifiés sur la question. Il a indiqué, à ce propos, que l'APC compte incessamment injecter pas moins de 11 milliards pour retaper les axes endommagés de la commune. La commune de Sidi M'hamed devrait, elle aussi, suivre l'exemple d'Alger-centre puisque cette politique entre dans le cadre d'une stratégie collective. Pour un représentant du ministère des Travaux publics, la question de privilégier une route ou un quartier par rapport à un (e) autre fait partie de l'aspect gestion. Pour ce responsable, lorsqu'on gère un réseau routier, on arrête une programmation qui fait que certaines priorités passent avant d'autres et d'ajouter que ces mêmes priorités sont décidées par le trajet ou les axes routiers utilisés. Pour le représentant du département des travaux publics, les chemins communaux ont été «pendant de longues années, les parents pauvres en matière d'entretien», mais il dit noter «avec une grande satisfaction» le récent regain d'intérêt pour l'entretien routier. Le responsable révèle que des concertations sont engagées depuis 2001 entre les services du ministère de l'Intérieur et leurs homologues des Travaux publics en vue du montage de programmes «très importants». Il a fait savoir que ces efforts conjoints ont permis, pour la première fois, d'inscrire dans les programmes de l'Etat deux chapitres spécialement dédiés à la remise en l'état des chemins communaux et de wilaya. Cette décision a été suivie de la mobilisation d'importants budgets, indique-t-il, et de préciser, toutefois, que la priorité sera accordée aux axes qui connaissent d'importants trafics, en l'occurrence les chemins de wilaya alors que les chemins communaux enregistrent, eux, un trafic beaucoup plus dense.