Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a condamné, hier, T. S. à 5 ans de prison ferme pour «vente d'armes et de munitions, sans autorisation».Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte à une année. Le 14 janvier 2008, les services de sécurité lors d'un contrôle au niveau du barrage de Aïn El-Hammam, ont découvert sur T. S. un pistolet automatique et des munitions. La perquisition de son domicile a permis la découverte de deux autres P.A. ainsi que d'une quantité de munitions. Hier, lors de sa présentation à la barre, l'accusé a nié les charges retenues contre lui, alors que selon l'arrêt de renvoi, il aurait reconnu devant le juge d'instruction qu'il vendait des armes. Hier, en réponse aux questions du tribunal sur la provenance des armes trouvées chez lui et celle qu'il avait sur lui, il citera le nom d'une personne qui lui devait 18 millions de centimes. Celle-ci n'ayant pas pu rembourser ses dettes lui aurait remis son arme comme gage.Dans son réquisitoire le procureur général a requis contre T. S. et deux autres accusés poursuivis pour le même chef d'inculpation et qui ont, eux aussi, rejeté en bloc les faits retenus contre eux, la peine de 20 ans de prison ferme. Après délibération, le verdict est tombé vers 17h condamnant T. S. à 5 ans de réclusion criminelle. Les deux autres accusés ont bénéficié de la relaxe.