Tous ceux qui ont suivi les deux rencontres de la 17e journée de championnat de Nationale Une CAB Bordj Bou-Arréridj - USM Alger et USMAn - CRB ont constaté que nos deux arbitres Mehidi et Haïmoudi étaient tous les deux sur la même longueur d'onde d'erreur en refusant un penalty pour le premier et en le sifflant pour le second. Les deux actions font déjà polémique et relancent de nouveau le débat sur l'arbitrage à la veille de l'élection du nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF) dont l'un des chantiers à prendre sérieusement en main est, bien évidemment, l'arbitrage. A Bordj Bou-Arréridj, Mehidi aurait pu aisément siffler un penalty en faveur de l'USMA lorsque le gardien Kial est sorti de sa cage pour aller bousculer l'attaquant Cheikh Hamidi dans la surface de réparation. Dans d'autres matchs et sous d'autres cieux, Kial aurait été expulsé et le penalty sifflé pour moins que ça. Que dire du coup d'épaule régulier du défenseur belouizdadi sur Zazou dans la surface que Haïmoudi a transformé en penalty au grand dam des joueurs du Chabab. Là également, l'appréciation de l'arbitre a été trop sévère et dans les deux cas, ces décisions ont influé sur le résultat de la rencontre. Dans le premier cas, l'USMA aurait pu prétendre à un match nul et le dans le second le CRB aussi. C'est dire que nos arbitres, même s'ils font bonne figure sur les terrains africains ou autres, chez nous leur rendement prête à mauvaise interprétation.