Victoire n L'Inter a remporté le derby lombard face au Milan AC (2-1) en clôture de la 24e journée de la Serie A. Les Rossoneri regretteront l'ouverture du score litigieuse d'Adriano. Avec ce succès, les Nerazzurri comptent désormais neuf points d'avance sur la Juventus, tenue en échec par la Sampdoria (1-1). L'Inter a fait un grand pas vers un quatrième Scudetto consécutif. Alors que la Juve a cédé deux points précieux à domicile face à la Sampdoria (1-1), les hommes de Mourinho sont sortis vainqueur du derby milanais pour creuser un écart qui semble désormais rédhibitoire en tête de la Série A. Conscients de devoir décrocher les trois points de la victoire pour garder espoir, les Milanistes ont fait preuve d'un sens tactique certain mais également fait étalage de lacunes grossières, à tous les niveaux, qui les empêchent cette saison de rivaliser avec leurs voisins interistes. Disposées en 4-3-2-1 avec le seul Pato aux avant-postes, les troupes d'Ancelotti ont monopolisé le ballon (65% de possession de balle) et longtemps mis en difficulté les Nerazzurri grâce notamment aux montées de Zambrotta et Jankulovski sur les côtés. Cette domination s'est finalement avérée stérile. Une attaque en manque de punch, malgré un Pato étincelant, une défense dépassée, notamment dans le sillage d'un Kaladze totalement hors du coup... Le Milan AC n'avait pas les armes pour résister à l'armada interiste. Malmenés au cours de la première période, les hommes de Mourinho ont fait preuve d'un réalisme impressionnant. Portés par une doublette Ibrahimovic-Adriano, stupéfiante sur le front de l'attaque, les tenants du titre n'ont eu besoin que de trois occasions au cours des 45 premières minutes pour trouver le chemin du but à deux reprises. Parfaite combinaison de puissance et de maîtrise technique, les deux hommes ont sans cesse mis au supplice une arrière-garde milaniste vieillissante, s'offrant une ribambelle d'occasions franches en seconde période qui aurait dû permettre aux Nerazzurri de tuer le match très tôt. Certes Pato a réussi à réduire le score (71'), certes le Milan AC a poussé en fin de match, mais la supériorité de l'Inter n'a fait aucun doute. Plus aucune équipe en Série A ne semble en mesure d'arrêter la machine made by Mourinho.